Burundi : la phase de déploiement est enclenchée
La signature d'un avenant à une convention entre l'Agence française de développement (AFD) et le ministère des Finances burundais, ainsi qu'une mission à Bujumbura marquent le lancement du déploiement d'IFADEM au Burundi.
En avril 2010, date de la fin de l'expérimentation d'IFADEM au Burundi, des perspectives pour son déploiement à de nouvelles provinces avaient été présentées aux décideurs politiques et aux partenaires techniques et financiers.
Les discussions qui ont suivi avec le ministère de l'Éducation de base et secondaire, de l'Enseignement des métiers, de la Formation professionnelle et de l'Alphabétisation (MEBSEMFPA) et l’Agence française de développement (AFD) ont débouché sur la signature d'un avenant à la convention de financement liant l'AFD et le ministère des Finances burundais pour permettre la poursuite du programme IFADEM.
Cette convention a été signée le 29 septembre 2010 à Bujumbura par Mme Clotilde NIZIGIMA, ministre des Finances, et M. Yves TERRACOL, directeur régional de l'Agence de Nairobi.
Cette première convention sera suivie, en novembre, d'une seconde entre le MEBSEMFPA, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Cette première phase de déploiement représente au total 1 800 000 euros. Le financement de l’AFD se monte à 1 400 000 euros, le reste du budget est apporté par l'AUF et l'OIF. La semaine du 20 septembre 2010, le ministère burundais de l'Éducation, l'OIF et l'AUF ont finalisé à Bujumbura lors d'une mission commune le cadre de ce déploiement : orientations didactiques, choix des cibles, des outils et des principaux acteurs, redéfinition de la gouvernance, modalités financières, etc.
Cette mission aura également permis de lancer un projet complémentaire, mené dans le cadre d'IFADEM au Burundi : la création d'un test de positionnement en langue française, avec l'expertise du Centre international d'étude pédagogique (CIEP) de Sèvres. Entre 2010 et 2012 IFADEM concernera au total quatre nouvelles provinces (Cankuzo, Cibitoke, Mwaro et Rutana), cinq nouveaux Espaces numériques, 1800 instituteurs, 745 élèves-instituteurs, l'ensemble des élèves des lycées à section pédagogique et 135 formateurs.